Charles-Frédérick Ouellet
à Chandler

EXPOSITION

L’ÉTAT DES LIEUX

Route du parc du Souvenir et pont du Circuit des bâtisseurs | Chandler
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Charles-Frédérick Ouellet, Québec (Québec) | charlesouellet.ca | kahemimages.com

S’inscrivant dans une approche documentaire, la démarche de Charles-Frédérick Ouellet ne s’ancre pourtant pas dans une seule école de pensée.

Un monde imaginé, pourtant photographié. Entre réalité et onirisme, la quête de Charles-Frédérick Ouellet s’articule autour d’un désir de compréhension des sociétés. Son travail photographique est le fruit d’une alliance entre une démarche documentaire et une pratique artistique plus proche de l’essai d’auteur. Toujours dans l’idée de tendre un pont entre présent et passé – et conscient que, par définition, la photographie est assujettie à capter des « bribes du réel », qu’elle ne peut exister autrement que sous forme de documents qui font sourdre le passé, donc le temps –, ce processus pousse le photographe à produire des images qui révèlent, comme un palimpseste, un « second degré »; des images poétiques, détachées de toute intention purement descriptive, tentant de témoigner de la présence de lieux qui portent des marques anciennes, même invisibles, de les suggérer.

Le travail de Charles-Frédérick Ouellet a été exposé à plusieurs endroits au Québec (VU, REGART, Espace F, etc.), en Écosse et en France. L’artiste est représenté par la galerie Lacerte art contemporain.

Il vit et travaille à Québec. Il est membre du collectif KAHEM.

EXPOSITION AUX RENCONTRE

L’ÉTAT DES LIEUX

« J’arrive à un moment où ce qui m’intéresse particulièrement en photographie, c’est d’explorer une facette encore plus intime de la forme documentaire. Mon intention est de me départir de la “photographie témoin”, ce qui me permet, au-delà de la seule nécessité de rendre compte des expériences, de me rapprocher toujours davantage plus près de mes désirs, ou du ressenti, et d’éliminer toutes les barrières pouvant interférer entre mon sujet et moi. Or, dans l’idée de tendre un pont entre présent et passé – et conscient que, par définition, la photographie est assujettie à capter des “bribes du réel”, qu’elle ne peut exister autrement que sous forme de documents qui font sourdre le passé, donc le temps –, ce processus me pousse à produire des images qui révèlent, comme un palimpseste, un “second degré”; des images poétiques, détachées de toute intention purement descriptive, tentant de témoigner de la présence de lieux qui portent des marques, même invisibles, de les suggérer. »

Charles-Frédérick Ouellet